Actus

Après les discours, place aux actes.

Les enjeux ont été rappelés, le montant nécéssaire au fonds mondial réaffirmé. Espérons que cela présage d'un succès de la Conférence du 10 octobre.

Lors de son discours à l'Assemblée Générale des Nations Unies ce mardi 24 septembre, le Président de la République française a réaffirmé devant les représentants des 193 pays membres de l'ONU l'importance de l’investissement des Etats dans la lutte contre le sida.

"Plus personne ne peut comprendre aujourd'hui que pour des raisons économiques, certaines personnes n'aient pas accès aux traitements"

Dans un monde où 15 millions de personnes n’ont toujours pas accès aux traitements contre le VIH/sida, il est nécessaire de rappeler que les inégalités d'accès aux traitements perdurent et sont plus que jamais d'actualité. Il est d'autant plus important de le rappeler à la tribune de l'ONU.

"L’élimination des grandes pandémies est à portée de notre action"

Dans son discours, Emmanuel Macron a également rappelé que l’élimination du VIH/Sida est à notre portée et que cela peut devenir une réalité si au-delà des discours les actes suivent, et si les dirigeants intensifient leurs efforts.

"Il nous faut, à Lyon, 14 milliards de dollars. Nous avons trois semaines et nous mettrons toute notre énergie pour que le Fonds mondial soit à la hauteur de notre ambition"

Le 10 octobre, il est de la responsabilité des chefs d’État et de gouvernement de s’engager pleinement dans la lutte contre le sida en augmentant leur contribution au Fonds mondial. Si les efforts des différents états donateurs n’étaient pas suffisants, des choix dramatiques devront malheureusement être pris et ce au détriment des populations les plus marginalisées et des zones les plus fragiles.


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